Chêne pédonculé

Quercus est le nom celte puis latin du chêne, roi de la forêt, symbole de force, domination et longévité. Cette dernière se trouve renforcée par l’adjectif séculaire dont l’emploi est souvent associé aux notions de majesté, puissance et sagesse qui l’accompagnent.
Dans l’Antiquité, la couronne de feuilles de chêne était une récompense certes honorifique, mais de grande valeur.
Le Quercus apprécie les sols humides et siliceux relativement riches  qui lui sont favorables. Le climat océanique et tempéré de la Presqu’île  a favorisé sa présence dans cet espace qu’il occupe tout  naturellement. On peut le rencontrer aussi bien dans les secteurs périphériques aux marais que sur la terrasse graveleuse ou les contreforts du plateau d’Entre-deux-Mers.
Sa croissance est lente mais sûre dès lors qu’il dispose d’un environnement correct. En témoigne le terme pousser comme un chêne c’est-à-dire lentement mais sûrement. Son fruit, le gland, bien délaissé de nos jours sauf par la faune sauvage, était autrefois une base non négligeable de la nourriture animale dont celle du porc. Ce fut, entre autres, l’une des raisons justifiant une large et significative  présence.
Tout au long des siècles, les nombreuses utilisations de Quercus robur l’ont rendu indispensable  à l’homme sachant qu’au delà de sa puissante beauté il fut et demeure également un indicateur climatique. Ainsi, comme le précisait un vieil adage, Frêne avant Chêne été pluvieux, Chêne avant Frêne été radieux.
Volonté humaine ou bien fait du hasard, l’individu ici présent « abrite » un charme à la périphérie nord-ouest de son développement, les branches de l’un et  de l’autre se trouvant partiellement imbriquées.