Qualité de l’air et de l’eau potable

Par qualité de l'air et qualité de l’eau potable, on entend la mesure de leur niveau de propreté respectif.

Qualité de l’eau

En France, l’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés. Elle fait l’objet d’un suivi sanitaire permanent, destiné à en garantir la sécurité sanitaire.

Pour connaître les résultats du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau potable à Ambarès-et-Lagrave, consultez le site :  Qualité de l’eau potable – Ministère de la Santé et de la Prévention (solidarites-sante.gouv.fr)

Info Pratique : Vigieau est un moteur de recherche national qui permet de s’informer sur les restrictions d’eau en vigueur. Découvrez les niveaux de restriction et les bonnes pratiques pour économiser l’eau.

Qualité de l’air

L’indicateur « ATMO France »

ATMO France, Fédération des Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air est chargée de la mesure des polluants dans l’air via des appareils ou des prélèvements. Ces mesures permettent également de vérifier les résultats et d’en ajuster les paramètres pour mieux prévoir la qualité de l’air et de localiser les populations les plus exposées à la pollution.

INTÉGRER LE BAROMETRE DE MESURE DANS LE SITE ACTUEL : Sécurité / Environnement – Pollution atmosphérique (ambaresetlagrave.fr)

Effets sur la santé

La pollution de l’air correspond à la modification de sa composition par des polluants nuisibles à la santé et à l’environnement. Ces polluants proviennent de la nature (feux de forêt par exemple) ou des activités humaines (trafic routier, chauffage, industrie, agriculture…).

En raison de son caractère inévitable (chacun est contraint d’inhaler l’air de la zone géographique dans laquelle il vit), l’exposition aux pollutions atmosphériques concerne l’ensemble de la population.

La préfecture de Nouvelle-Aquitaine émet des recommandations sanitaires particulières pour les personnes vulnérables et les populations sensibles.

Les principaux polluants

  • Le dioxyde d’azote (NO²) est un gaz irritant, il pénètre dans les plus fines ramifications des voies respiratoires. Il peut entraîner une altération de la fonction respiratoire et une hyperréactivité bronchique chez l’asthmatique et, chez les enfants, augmenter la sensibilité des bronches aux infestions microbiennes.
  • Le dioxyde de soufre (SO²) est un gaz irritant. Le mélange acido-particulaire peut, selon les concentrations des différents polluants, déclencher des effets bronchospatiques chez l’asthmatique, augmenter les symptômes respiratoires aigus chez l’adulte (toux, gêne respiratoire), altérer la fonction respiratoire chez l’enfant (baisse de la capacité respiratoire, excès de toux ou de crise d’asthme)
  • Les particules fines (PM10) constituent des polluants relativement complexes de par leur granulométrie (elles pénètrent d’autant plus profondément dans l’appareil respiratoire que leur diamètre est faible), et de par leur composition chimique (elles peuvent contenir des produits toxiques, voir cancérigènes).

D’après des études de l’OMS, ces caractéristiques sont à l’origine d’effets significatifs constatés sur la santé humaine, même à de très faibles doses et principalement pour des expositions à long terme, sachant que les particules issues de la combustion sont identifiées comme étant particulièrement dangereuses.

+ d’informations sur la surveillance des concentrations de polluants dans l’air:| Atmo Nouvelle-Aquitaine (atmo-nouvelleaquitaine.org)

Recommandations sanitaires

La pollution atmosphérique peut être à l’origine de la survenue de symptômes respiratoires (toux, essoufflement, majoration des crises d’asthme…), d’irritations des yeux et de la gorge, mais peut aussi avoir des effets sur le système cardio-vasculaire.

La préfecture de région Nouvelle-Aquitaine recommande :

  • de consulter son médecin en cas de gêne respiratoire ou cardiaque ;
  • de limiter voire réduire la pratique d’activités physiques et sportives intenses dont les compétitions ;
  • de privilégier les sorties plus brèves et celles qui demandent le moins d’efforts.
          

Sont particulièrement concernées :

  • les populations vulnérables : femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardio-vasculaires, insuffisants cardiaques ou respiratoires, personnes asthmatiques
  • les populations sensibles : personnes se reconnaissant comme sensibles lors des pics de pollution et/ou dont les symptômes apparaissent ou sont amplifiés lors des pics (par exemple : personnes diabétiques, personnes immunodéprimées, personnes souffrant d’affections neurologiques ou à risque cardiaque, respiratoire, infectieux).

Il leur est conseillé de privilégier des activités modérées, brèves et demandant peu d’effort, tout en évitant les zones à fort trafic routier aux périodes de pointe. Une consultation auprès d’un professionnel de santé est recommandée afin de savoir si le traitement doit être adapté le cas échéant ainsi qu’en cas de gêne respiratoire ou cardiaque.

Ces recommandations sont disponibles dans leur intégralité sur :

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